FONDATION GELLIPANE

PROGRAMMATION

 

 

 

" LES VOYANTS "
ARTISTE : EL CHICHON
GENRE : mexicain
EXPOSITION n° 2
.

 

 

 

On vient de loin pour voir les expositions de la Fondation Gellipane, et ce n'est pas des histoires inventées.
Ce week-end, par exemple, une escouade importante de cavaliers mexicains est arrivé pour visiter la " exposicion " d'El Chichon.
On manqua rapidement de tortillas et de places dans le garage-écurie, qu'importe, pour fêter l'artiste on but force tequila-rapidos ; mais n'allons pas si vite.
 
 

 

 

Un peu d'histoire de l'art post-pré-colombien pour commencer :

El chichon est un artiste mexicain, digne descendant des bômèques, une tribu payant tribut de pastèques aux fameux aztèques.
Eux-mêmes grands amateurs de bonbéques qu'il faisait venir de loin en serpents à plumes.
Ils payaient l'addition en vieilles sapèques ou bien en sacrifiant quelques pauvremèques qu'ils élevaient mal.
Sans déque ?
Les sandèques, c'est encore autre chose, ne mélangeons pas tout !
Et revenons vite par le Yucatan (Youpee !) à El Chichon, ses voyages transparents et ses petites manies.

 
 

Encore tout jeune homme à moustaches, il a suivi les enseignements bizarres de Carlos Castagnetta qui le troublèrent infiniment.

Après avoir longtemps réfléchi assis sur un serpent à sornettes (pardon, à sonnettes), il mangea une livre de peyotl bien frais et fis plusieurs fois le tour de la terre en volant.
A son retour, il se mesura aux petits tyrans locaux, et pour se bien faire, dût changer continuellement d'état, gazeux, solide, lumineux, liquide et même électronique.
Il récupéra (de justesse) son enveloppe charnelle et bien que devenu à moitié tranparent, se mit au travail.

El chichon aurait pu utiliser les pouvoirs acquis (à ne pas confondre avec les yakis et surtout les yakas, encore plus dangereux) pour gagner beaucoup d'argent, se constituer un harem et faire travailler les autres à sa place.
Il avait le choix (comme tout le monde) mais lui le savait, et si un beau jour nous le savons aussi, ça va mousser et faire des bulles.
Fuyant les ornières asphaltées du conformisme, il choisit les chemins caillouteux et poussièreux du désert mexicain ; là, il constuit une cabane pour y recevoir ses "voyants", population flottante et synthèse colorée des extraordinaires glyphes mayas et de la terrible statuaire impèque.

Leur beauté le fascinait, leur violence le repoussait ; entre les deux, le coeur d'El Chichon, le mexicain, balance (et pour nous qui sommes des mecs si cons, c'est un fameux exemple).

 

El Chichon en demi-sommeil

Deux voyants en état de vision intérieure positive puis négative.

 
 

Dans l'atelier d'El Chichon les voyants apparaissent et certains sont allumés, prudence !

 

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