
L'artiste vert dans
l'exposition :
" Je suis vert ! " affirme t'il ;
ce farouche partisan de la " Deep ecology " refuse l'entrée au public
considérant (on ne peut pas complètement lui donner tort) que la
nature se porte bien mieux sans nous.
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La mode est à la nature
et la mode nous intéresse à la fonfation Gellipane.
Force Verte n'est pas un nom de lessive, c'est un nom d'artiste
encore qu'il n'y est pas là de réelle contradiction.
Le nouvel invité de la
fondation est un " vert* " fanatique et obsessionnel, afin de protéger
ses amis les champignons, il crève les pneus des voitures, pose
des mines sur les chemins forestiers et des pièges à loup partout
où ses chéris poussent.
C'est un peu exessif mais quand on aime on ne compte pas ses sous
ni son temps, l'exposition eût lieu dans une suffocante ambiance
de serre tropicale et d'hygrométrie maximum, si bien que les divines
moisissures commencèrent à pousser un peu partout.
Au centre de la pièce,
camouflé sous des branchages, Force Verte veillait sur la prolifération
mycologique et malheur à qui aurait voulu faire la cueillette.
Si bien qu'on ne pût même pas vendre les champignons pour payer
l'ahurissante note d'électricité.
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Après négociations,
il accepta de laisser entrer
quelques pseudos amycologues.
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