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Si on peut jouer du piano à quatre mains et peut-être demain du violon,
on doit pouvoir faire des peintures à deux, ou trois, ou quatre.
Et en effet, une collaboration est physiologiquement possible*, nous en
présentons quelques exemples non choisis.

Fraved
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Javean-Mavarc
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Les vrais
problèmes sont d'ordre psychologique car si travailler à plusieurs
ne pose pas de problèmes matériels, en revanche faire cohabiter
différentes visions sur la même surface n'est pas du tout évident
de sagesse (ni de Lyon).
Il
est souvent difficile de comprendre et d'accepter les idées (s'il
en a) du partenaire pictural ; et encore plus de le voir les mettre
en oeuvre d'une manière qui nous est le plus souvent incompréhensible.
* possible
: D'autant plus que l'on peint rarement avec ses deux mains à la
fois.
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Mavauravaine
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Kavaravine
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Pourquoi
fait-il comme ça ?
Sait-il bien ce qu'il fait ?
Il nous faut admettre que l'autre n'est pas comme nous et nous en
faisons bon gré, mal gré l'expérience au quotidien, mais dans le
domaine artistique c'est une autre paire de manches (de pinceaux
?).
La création
n'aime que la liberté et l'idée du compromis lui est étrangère ;
pour ces activités, il faut être autocrate et seul maître à bord
sinon cela devient rapidement douloureux et inconfortable.
Que vienne s'en mèler l'inévitable égotisme et nous approchons alors
dangereusement des limites*de notre patience.
* limites
: Ajoutons qu'il est plus facile de travailler avec quelqu'un du
sexe opposé ce qui prouve bien que nous mélangeons tout et pas seulement
les couleurs.
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Cavathaveravine.
Alors oeuvrer
à quatre mains, peut-être mais à deux cerveaux, sûrement pas.
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