FONDATION GELLIPANE

PROGRAMMATION

 

 

 

" POINT DE VUE "
ARTISTE : DESSINATOR
GENRE : Alcoolique
EXPOSITION numéro 65

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SUITE DESSINATOR :

Le retour

Dessinator est de nouveau amoureux, enfin il le croit ce qui est déjà bien; aussi ses dessins sont devenus aériens et lumineux.


Ce qui prouve bien que le système* fonctionne dans tous les sens et que l'important c'est le fonctionnement.

* système : Celui dit " des vases communicants " ou des vases communicantes quand c'est bouché.

Dessinator ne sait plus s'arrêter quand il a commencé l'activité graphique.

Toute la matinée, il travaille assis sans se laisser distraire.
" Hou, hou Dessinator de mon coeur, tu m'as bien vue ? "
Non, car il regarde ailleurs.

L'après-midi Dessinator oeuvre debout sur les conseils de son médecin, et à l'ombre de préférence.

Il peut ainsi plus facilement se dégourdir la tête.
Il reste cependant concentré, l'oeil vitré, la pupille bien dilatée, le cristallin, cristallin et le sourcil obstinément froncé.

 

 

Ne traversez surtout pas son champ de vision sans protections.

Pendant les périodes d'extrème sécheresse, Dessinator garde les yeux bien fermés, l'intensité de son regard déclenchant partout l'incendie.

 

Il travaille alors paupières closes.
Vous pouvez en profiter pour lui faire des farces mais ce n'est pas très gentil.
Surtout quand le voyant reste allumé.

La nuit il doit quand même s'arrêter, comme le confiait récemment l'artiste à Peldugland :
" Je ne peux pas travailler couché parce que ça me fait mal aux pieds. "
Sans compter le risque réel de s'emmêler les pinceaux.

" La haut sur la montagne ... "

Dessinator se déplace parfois, il emmène alors sa mélancolie avec lui comme l'escargot sa coquille.
A Sisteron, il fait de grands dessins des montagnes caillouteuses.
C'était la fin du printemps, la lumière était belle et la nature joyeuse, comme il devait être triste !


 
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