Le bivouac

Sur cette image de l'épique épopée carabinée, nos héros de légende :
Baby Croquettes, Bufalo Grill, Donald Big Maque et Kid Carton.

Chicken Smith and Wesson Nuggets plus un mystérieux cow-boy inconnu venu de nulle part sont à'abattage..

" Nous, c'est le dégoût ! "
crie d'un coup le mystérieux cow-boy inconnu venu de nulle part.
" Hou, hou ! "
fit un loup solitaire qui recherchait en vain des congénères survivants...

Les moutons blancs arrivent pour remplacer les bisons bruns et velus.

Dans les plaines du phare ouest quand vient la nuit, les cow-boys près du bivouac sont réunis.

Smith & Wesson règlent leurs comptes

" Y'en a marre du bison ! " râla Donald Big Maque et il saisit son - attention, tout le monde avait déjà son six-coups à la main, cela pouvait vite dégénérer - son harmonica bien sûr, dans lequel il se mit à souffler fort.

" J'aimerais une grosse part de tarte à l'abricot tiède comme faisait ma ..." se lamentait le tout jeune Croquettes qui détestait la chasse.

" T'attendris pas fiston ou je te descends ! " conclut Buffalo Gril, l'ancien

Quand Kid Carton s'isole pour faire caca au fond du cacanyon, il garde sa pétoire avec lui.

Le canyon aux figures et Kid Carton.

Un indien vient voir ce qui se passe puis disparaît prudemment sous un déluge de plomb chaud, sans doute un chef zani.

 

Les zanis s'installèrent dans cet endroit isolé après une longue errance ; ils y introduisirent leurs cultures traditionnels :
le chanvre indien (justement), les différentes courges et surout l'anis, leur plante sacrée qu'ils nommaient " pastagua ".

Les peintures sont faites avec du charbon de bois qui à l'analyse (beaucoup plus tard) révèlera des traces de graisse (merguez ou côtelettes), exellent liant au demeurant.

De nombreux trous percés dans le rocher semblent indiqués la présence de parasols.

Vraiment ces zanis se la coulaient douce ; c'était avant la terrible zizanie (une sale maladie)
et les nazis noirs comme la nuit.

 

Les zanis, c'est le pied !

Le silence (relatif) de cette nuit étoilée ne fût plus troublé que par les cris du loup solitaire de plus en plus flippé, l'harmonica du pseudo-végétarien, les sanglots longs de Baby, les inévitables flatulences dues aux haricots mal cuits et le chant du cow-boy inconnu venu de nulle part.
Ce qui fait déjà beaucoup quand on a, comme moi, le sommeil léger.

" Hou, hou, prout, prout, prout, I'm a poor lonesome cow-boy* inconnu et,
prout, prout, venu de nulle part, hou, hou, hou ...
"
* Chanson bien connue du cow-boy inconnu qui travaille du chapeau.

Coyotte à foie jaune, une forte hépatite sans doute due à la frayeur

Des hommes rudes...
... pour un pays rude


A la fin, je lui dis d'aller siffler là-haut sur la colline avec Joe, et surtout Donald, qui est très amoureux de lui :
mais ça je ne lui dis pas.

Trois irréductibles séminoles.

Le jour pointait à peine, on allait enfin pouvoir dormir ; c'est juste à ce moment que les indiens attaquèrent ...

 

Extrait de la déposition à Fort Dépourvu*

 

" Reconnaissez-vous vos agresseurs ? "


" C'est difficile à dire, il faisait encore sombre mais je me rapelle qu'ils avaient des plumes partout ;
le doux chariot (traduction) je m'en fous mais j'aimerais bien qu'ils me rendent mes cheveux, et mes chevaux aussi ! "

" Pour ça, tu peux toujours te brosser*,
ah, ah, ah, ugh ! "

*
Dépourvu : nom bien français qui rime quand la bise fût velue (pardon, venue).
* brosser : ruse de sioux.

Les toujours suspects peaux-rouges.

 

Pour revenir à la page d'accueil