SAINT PTOME LE REFORMATEUR

Mais qu'est-ce qui lui manque pour être un saint véritable.
" La barbe ! " s'exclament les fidèles le nez sur les dalles froides.
Mais l'inspecteur Craspoutine flaire une Ain-posture.

Car il est coutumier du fait comme le prouve ces travestissements précédents
où le port de postiches jouaient le premier rôle poilu.

Ain-posture, quand tu nous tiens par la barbichette.

 

LE CHEF-D'OEUVRE

Sa plus formidable imposture virtuelle fût le jour où il prit la place du ministre de la Culture et de la Communication.
Il revendit immédiatement la Communication à des professionels puis passa aux choses sérieuses.
Son rêgne fût un éclair éblouissant, et puis plus rien.

Ain-posteur post-moderne

- Dés son arrivée au ministère, il renvoya chez eux tous les vieux artistes installés depuis la libération (laquelle ?).
Ceux-ci durent de suite quitter les lieux tout en rouspétant car ils y avaient leurs petites habitudes.

 

- Réduits à la misère, les peintres et leurs familles affamées viennent demander du pain sur les marches du palais culturel ; une escouade de la N.B.A* fût envoyée pour rétablir la liberté de passage à niveaux menacée.

* N.B.A : Nouvelle Bureaucratie Artistique.

Patrouille d'intervenants ; quand ils vous ont repérés, ils vous font la bise.

L'intervention obligée "
quand
j'entends
parler
de culture,

je sors
mon éjaculateur ! "

 

Pour en savoir plus sur la chose, voyez les " Dossiers secrets " ou " Le journal d'un plastichien " dans " l'histoire de la paveintavure "

 

- De son balcon outragé (pardon, ouvragé), il lance aux plasticiens réunis des petits tubes de couleurs primaires, c'est médiatiquement très correct, beaucoup de flashs et de conneries ( pardon, de sonneries diverses) ; il est le centre du monde cornu et c'est bien agréable.

 

Photographie officielle :


Dans les jardins du ministère, au milieu des sculptures de son ami Peldugland qui l'encombrent un peu,
le ministre travaille dur avec ses collaboratrices les plus proches, de préférence.
Petit jeu entre amis : cherchez le ministre (car il est présent !).

 

- Sa mégalomanie n'a pas plus de mille bornes que déjà il exige de pouvoir arriver dans les vernissages
à cheval et de voir les expositions au grand palais au grand galop.

 

- Quand aux artistes qui ne lui plaisent pas, ou qui n'essayent pas de lui plaire (ce qui est encore plus grave) ; il les fait jeter dans la Seine.
Ceux qui flottent ou savent nager regagnent la rive et la postérité, les autres coulent et rejoignent la mer où ils se recycleront. " car dans l'histoire de l'art, rien ne s'opère, rien de secret, mais tous transforment, merci ! "
Citation extraite d'un de ses rares discours sur le processus de la sélection culturelle.

Maintenant allo (pardon, à l'eau) l'e-mortalité !
Cette petite cérémonie est aussi l'occasion de réunir quelques chairs amies au soleil et de faire du pédalo sous-marin afin d'encourager ceux qui faiblissent.

 

- Suivant les lois invisibles du copinage, il distribue aussi commandes, prébendes, subventions, emplois fictifs, stylos et montres à son image, petites enveloppes, grandes faveurs, billets d'avion et humiliations diverses.

 

Mais ses dépenses sont telles qu'il est obligé
de brader discrètement une partie du patrimoine.

 

- C'est (enfin) le scandale, il prend la fuite jusqu'à Berne en Suisse, précédé d'une escorte de motards, avec la Joconde déguisée en cucuratrice, ses disques durs et quelques vagues rouleaux de toile peinte dans le coffre.

 

L'exil amoureux avec deux baisers volés à la fausse Joconde dont un à la montagne.
En berne à Berne, un froid.
Accordons-lui vite le statut de réfugié culturel et envoyons-le au Brésil.

 

Quelques heures tropicales plus tard,
il n'est plus que l'ombre moite de lui-même.


La morale sera sauvée dans cette justesse dans cette histoire
car malheureusement pour notre cher escroc,
nous avions une peinture de prison ;
donc tout est bien qui finit mal.

 

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