LE HEROS

 

Les ancêtres - La tournante révolutionnaire

L'exil russe.

 

 

 

Retour à la case-départ, notre inventeur n'a pas gagné 20 000 francs, il n'est pas allé tout droit en prison non plus mais il acheta un hôtel à Saint-Pétersbourg où il fit des réparations avec des emprunts russes.
Puis ce fût l'ère de la restauration rapide en France, cela donna à Paul (et Virginie*) l'idée d'ouvrir un restaurant où l'on servirait vite quenelles et grattons à profusion ; mais plus " de Lyon ", seulement " de Paris* ".

Intérieur d'époque vide, on a tout donné à la révolution.

* Paris : ce qui est toujours un plus, surtout à l'étranger où ils continuent d'ignorer totalement notre provinciale existence.

* Virginie : Virginie Gamellov, cantatrice chauve mais chaude comme un samovar, elle fondit les fameux Ballets Brosse et remonta vaillamment sur les planches malgré son âge avancé pour sauver son petit commerce mais aussi pour le plaisir (de toute façon, ils n'ont pas de grosses retraites en Russie).

- Les ballets Brosse en répétition

 

 

 

- Zaza, danseuse*, fausse parisienne (mais vraie garce !)

* danseuse : à cette époque,
on aimait à les entretenir de choses et d'autres.

- Virginie cantatrice perruquée

Mais les forces du vieux Paul Isson déclinaient :
" Guère épais ! " chuchota le médecin à son chevet.

L : Les amis de l'inventeur sont tous là : l'idiot Nihilitsky, les frères Kamaradov (Karol-Gaspar-Boris) quelques bateliers de la Volga, la blonde Nathalie avec le pope Iggy et les inévitables poupées russes, tous se lamentent en slave.

" Kakaline, kakaline, kakaline, kamaya ..."
C'est grave, c'est beau mais ça use, à la longue.

" Liqueur de l'art mais rouge ... " manifestement il délirait.

" Water - l'eau !" furent ses dernières et énigmatiques paroles car il apprenait aussi l'anglais, refusant jusqu'au bout de perdre son temps.
Puis il entama sa dernière transformation (de Lyon ?).
Et sa dernière révolution.

Encart HAPPY END

L'exposition républicaine (vidéo Marc ?)

Nul n'est prophète en son pays et ce vieux Paul Isson n'échappera pas à la rêgle.
C'est à la mairie du septième arrondissement de Lyon qu'on s'est enfin décidé à lui rendre un hommage appuyé et citoyen.
Tous les patriotes sont réunis, on boit du bleu*, du blanc et du rouge.

* bleu : Encore une invention de Paul !

On porte des toasts, beurrés en se lançant de petits slogans* tricolores.

* slogans : Papiers prémachés décorés d'une formule simplette.

C'est plus grand qu'un confetti, plus gros qu' , plus gai que les pages jaunes mais moins utile que du papier toilette.
Durant toute les mouvantes cérémonies, les " Fromages " circuleront (difficilement) en jouant plein pot " La Marsionale " (Lien fromage), un hymne qui vous fait toujours aussi mal aux oreilles
.

 
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