FONDATION GELLIPANE

PROGRAMMATION

 

 

 

" GRAVITE 2O12 "
ARTISTE : D.GOULINE
GENRE : luminescent
EXPOSITION numéro 64 - 1
.

 

 

 

Le coulant phénomène.

Depuis son récent " Traité de la coulure " on ne parle plus que de D.Gouline dans les milieux du milieu.
C'était justement le but recherché : qu'on parle de lui, partout et sans cesse.
" De lui, en êtes vous bien sûr ? "
" Je n'en jurerais pas tant j'étais ébloui. "

D'autres entités présentes confirment le phénoméne : D.Gouline est devenu le sujet numéro 1 des conversations sans que personne ne l'ai jamais vu.
De lui on ne connaît qu'un halo lumineux passager et les fameuses coulures HORIZONTALES qui firent sa réputation, sa carrière, sa fortune et finalement son malheur.

" De la coulure* en toutes choses " (titre)

Nous voulions en savoir plus (car à la Fondation Gellipane, on veut toujours tout savoir) ; mais comment interviewer un brillant phénomène sans se faire mal aux yeux.

* phénomène : Dont nous constaterons plus loin qu'il n'est pas (seulement) une lumière.

Il faut d'abord s'en protéger, comme avec le soleil ; nous pouvions soit lui tourner le dos (ce qui n'est pas poli), soit mettre un sac à patates sur notre tête ronde, soit acheter des peldunettes.
Comme Peldugland avait des réductions, c'est la troisième solution qui fût adoptée.

Il ne restait plus que des glands (pardon, des grands modèles).

Ainsi équipé, attendons le prochain passage de notre comète artistique.
" Je vois un point lumineux qui arrive, regardez, là, au dessus de l'extincteur ! "
" Ce doit être lui, D.Gouline, ohé, monsieur D.Gouline ! " le directeur fait avec son majeur le geste caractéristique et répété signifiant :
" Venez par ici, s'il vous plait ! " Grossière erreur, la boule lumineuse se rapproche alors et c'est l'éblouissement, le fameux " flash " tant espéré, pardon, tant redouté.

Aveuglement général.

Peldugland qui avait déjà naturellement des peldunettes voyait bien mieux que les autres, il pouvait transpercer le halo brillant jusqu'en son centre, et il n'était pas déçu de son super-pouvoir.
D.Gouline lui apparut, une minuscule fée russe blanche comme neige et tournoyante comme elle qui chuchota d'une voix grave, douce et triste :
" Mon problème c'est l'éblouissement que je produis personnellement et qui empêche (aux thons ?) de bien percevoir mon oeuvre. "
Comment faire ?

Il n'y aura jamais assez de peldunettes pour tout le monde.

Peldugland préféra garder son petit secret pour lui tout seul, les autres n'en finissaient pas de se frotter les yeux pour en chasser les petites étoiles.

 
 

 

Encart coulure* : Pour bien jouir d'une coulure, il faut être vigilant.
En effet souvent nous ne la voyons que trop tard, quand elle a déjà rejoint le sol sous l'effet de sa pesanteur et de notre gravité contemporaine.
Oui, et après ?
Ces pauvres coulures ne peuvent donc qu'aller verticalement, tout droit de haut en bas même si on les considère comme un signe probant de laissez-aller, de désinvolture voire de liberté créatrice.

Difficile de faire autrement.

Si, comme dans l'exemple slave précédents, vos coulures sont parallèles à la ligne d'horizon, prévenez-nous aussitôt ; votre cas nous intéresse aussi.
Si elles ne sont que mensuelles, vous n'êtes pas encore une artiste pour autant.
Et si vos coulures montent au plafond, gare à vous !
Quoique avec D.Gouline et ses doigts de fée, tout soit possible.
Voilà, grâce à la Fondation Gellipane vous en savez un peu plus sur les moulures, pardon, les roulures, pardon, les COULURES !!!
Et comme nous ne nous sommes pas foulés, nous ne parlerons pas des foulures aujourd'hui.

Au suivant !

 

 
 


 
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