Le
réveil musical
Epilogue

Guy, ayant chanté tout l'été, se trouva fort dépourvu quand la mouise
fût venue.
Mais la fourmi lui vint en aide, comme quoi !
Guy réalise
son rêve, un studio avec moquette et poutres transparentes.
Il y entra pour se réchauffer un peu et rencontra Jean-Régis Trundisque,
le producteur assis sur le radiateur qui baillait au milieu des squales
salariés qui astiquaient leurs instruments.

Jean-Régis
Trundisque, dur.
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L'ultime
e-lustration musicale en bonne compagnie, barbe à ras.
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Le réveil
musical allait enfin sonner l'heure de gloire.
Discographie
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Dans sa quète effrénéè
du succès, Guy Tarseiche ratisse large et il se frotte doucement
à tous les genres musicaux.
Les fans anxieux font
la grève de la faim jusqu'au prochain disque.
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La musique
religieuse avec le Gospel Dugland, ils eurent leur quart d'heure
de succès planétaire avec la reprise de " Petit Caca Noël " de
Vino Rosso.
Le reggae
car après " Shake " Spear, " Burning " Spear,
" Multi " Spear,
voici le temps convenu de Jaja " Mince " Spear et de sa version
hexagonale " No foufoune, no cry ! "

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Du bas-rock
aussi, évidemment ce qui donna l'incroyable " Oui, comme Bach ! ", un
curieux compromis sur instruments d'époque hippie, vraiment planant.
Il obtint pour ce truc un disque de bronze qu'il a bien du mal à accrocher
(il faudrait être plusieurs).
Par contre,
le folklore sud-américain résista au massacre musical et son groupe
" Los Couillakis " déçu, rejoignit les anarco-trafiquants.
" Pourant ils avaient toutes les flûtes de pain qu'ils voulaient
! " |
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Mais son chef d'oeuvre restera
l'ambitieuse trilogie e-logique, un vrai zoopéra-rock :
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Krock
monsieur
et rocke voisine |
VITAVIVITE !
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Mieux
vaut Guy
tard que jamais |
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Sur ce film
pirate, on peut se faire une idée du formidable jeu de scène tarseichesque.
Chauffé à blanc et poussé à bout par les " Poubelles Noires " qu'on
applaudit plus depuis longtemps.
