LE HEROS

 

Les ancêtres - L’époque merdiévale

 

 
 

 

Les distractions féminines

 

Mais à quoi les gentes damoiselles passaient elles leur journée ?
Elles tissaient de grandes tapisseries, d'autant plus longues que le retour de leur chevalier servant se faisait attendre (d'où l'expression, faire tapisserie longtemps).

 

Tapisseries merdiévales avec détails mais malheureusement sans licornes.
Quel merveilleux travail, de près on ne voit même pas les fils, ni les noeuds !

Tout l'imaginaire merdiéval tient aux murs ...

... En les égayant agréablement.

 

Les jouvencelles écoutaient aussi chanter " les troubalours ", un groupe à la mode merdiévale tandis que les bouffons faisaient leur possible pour les dérider.

Les " Troubalours " en concert (avec instruments d'époque).

Les irrésistibles bouffons.

 

 

Acrobates et jongleurs faisaient aussi partie du spectacle vivant.

 

Ainsi que de remarquables tour de force comme le terrible
" mano a mano " ibérique.

 

  Baladins et saltimbanques se déplaçaient sans cesse.

 

Paulux, un bouffon célèbre en son temps hurlait ses chansons de geste au pied des donjons jusqu'au moment où les occupants excédés lui jettent du pain très dur et de l'huile bien bouillante.
" Encore merci ! " s'écrie le baladin tout cramé et il reprend de plus belle :
" Ecuyer rusé, vaillant et courageux - De tout les félons, les traîtres et les gueux - En un éclair tu fais du gruyère ... "

A l'intérieur de donjon, on met de petites boules de cire dans les oreilles car ses cris résonnent terriblement dans les salles de pierre vides.
" Ce trouvère est troublant ! " murmure la petite dernière en allant voir si la rose ...

 

Comme de tout temps, les filles s'absorbaient (et souvent s'abîmaient) dans leur propre contemplation :
" Miroir, dis-moi qui est la plus belle ? "
" Ta soeur ! " répondait le fou à chapeau bizarre ravi qu'on lui coupe encore la tête.

 

Dans les hameaux alentour, toute une population bigarrée de ribaudes, catins, traînées, roulures ou putains chantaient vaille que vaille l'hymne a l'amour.

On en tenait une vague liste car il ne fallait pas les mélanger (ni surtout les confondre) avec les autres.
C'est ce qu'a fait le guet* longtemps.

* guet : La police du temps des cathédrales, elle compensait ses faibles moyens par une violence extrème, le fameux guet tapant.

 

Encart fantasmatique

L'image de la femme en ces temps galopants était aussi contrastée et contradictoire qu'à n'importe quelle autre époque.
Elle oscillait en permanence de la chaste pucelle à l'insatiable goule ou pour citer saint Jean* :
" de la maman à la putain ", de l'e-maculée conception (de Lyon ?) à l'esclave sexuelle de partout.

* saint Jean : Si je ne me trompe d'Eustache au Québec.

La bipolarité.

Entre les deux mon coeur ne balance pas et ma raison vacille.
Voici quelques états intermédiaires tout aussi délirants : les fées, les saintes et les sorcières (les sirènes seront bien traitées à part).

LES FEES

- La belle fée Gore - La super fée Tatoire - La petite fée Machine

La transexuelle fée Eric ne peut figurer ici malgré ses protestations.
" C'est tout le temps la même chose ! "
Cette fois, ce n'est pas moi qui le dit.

LES SAINTES

- Sainte Nitouche - Sainte Foilélion - Sainte Aitizeure

Pâmées, extatiques et toujours les yeux au ciel, elles finissent par agacer.
On a alors très envie de les maryriser, juste comme ça, pour voir.
L'auréole est primordiale chez les saintes, mais pas sous les bras.

 

LES SORCIERES

Edentées, vieilles, sales, elles n'ont pas d'identité et vivent misérablement dans des cabanes en lisière de la forêt.
On les brûle régulièrement avec leurs balais mais rien n'y fait.
Pour les démasquer demandez innocemment :
" Comment ça ba ? "
" Mais ça ba très vien ! " répondent-elles.
Ce léger défaut de prononciation suffit à les trahir.
A cet instant, faîtes comme nous dit Johnny*, allumez le feu.

* Johnny : Inaltérable égotique (pardon, et gothique) baladin, il chantait déjà au temps des cathédrales.

 

 

 
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