LE HEROS

 

Les ancêtres - La tournante révolutionnaire

 

 

 
 

Dix-sept poignées et six autres prototypes mystérieux.

 

Nous lui devons (entre autres) dix-huit brevets successifs pour améliorer les poignées de porte et un ensemble révolutionnaire (encore !) de presse-purée en laiton.

Le caisson style empire avec sa remorque " semis* ".

* semis : Encore un brevet !

Attiré depuis toujours par les sciences et l'étude, Paul Isson avait déjà, en secret, fabriqué une extraordinaire machine, le caisson de décompression (de Lyon ?) qui n'eut ni succès (sinon de curiosité), ni avenir puisqu'il n'était d'aucune utilité*.

* utilité : Aujourd'hui ce serait moins vrai car dans la société post-moderne, l'inutilité est une valeur sûre commercialement.
Il suffit d'ouvrir nos placards encombrés pour s'en rendre compte en prenant une partie de leur dérisoire contenu sur la tête.

Le courageux expérimentateur.

 

Il en fit une démonstration (de Lyon ?) devant le Nabot et tout son état-major, personne n'y trouva d'intérêt, d'usage, surtout guerrier ou même à redire.
" Peut-être sous-marin ? " plaisanta le maréchal Nouvoilat* et l'assemblée galonnée de ricaner servilement.

* Nouvoilat : Il ignorait qu'il venait de prononcer (même involontairement, ça compte) les seules paroles intelligentes de toute son existence de sabreur.

L'état-major est partagé.

Ce curieux objet lui sauva cependant la vie lors de la traversée de la terrible Bérézina où seul il continua de flotter au milieu du naufrage général et des encombrants glaçons.

Le passage de la Bérézina fût une terrible pagaille.

 

Son caisson roulant l'avait transporté (malgré l'absence de suspensions (de Lyon ?) à travers l'Europe au fur et à mesure des successives libérations.

Bons
baisers
de
partout !

 

 

 

Caché dans une niche jaune un espion les épie, vert ; l'époque en fourmille.

 

Héros involontaire
de
l'indépendance balnave,
ici au côté de
Zoulma Boufar.

Cet invincible curieux pût ainsi observer des populations peu, mal ou pas connues du tout comme les balnaves qui en profitèrent pour prendre aussitôt leur indépendance.
Les syldaves, les trograves puis les maraves firent de même.

Le soulèvement général par contagion révolutionnaire.


Après être arrivée sous les acclamations et les roses fraîchement coupées, la grande armée repartit sous les huées et les tomates pourries comme c'est souvent le cas pour les libérateurs (quand ils veulent bien repartir).

 

L'enthousiasme relatif et la vraie curiosité des futurs européens, ici des balnaves du sud-ouest à foies gras.


Il nous reste de rares et fascinants documents sur ces peuples absorbés depuis par les querelles frontalières et le surendettement chronique car Paul Isson dessinait et prenait des notes sur tout ce qu'il voyait défiler devant le hublot de son caisson hippomobile.

 

 

Documents Paul Isson (courtoisement prêtés par son héritière)

Six syldaves sur le pas de porte.

 

Groupe de trograves sécessionnistes.

 

Les maraves surexcités se cherchent de nouveaux ennemis pour la suite.

 

Toujours plus à l'Est, la russie...

 
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