FONDATION GELLIPANE

PROGRAMMATION

 

 

 

" JE PEINS GOUIN "
ARTISTE : AL CIDDE
GENRE : animalier
EXPOSITION n° 44

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Unique survivant d'un hivernage raté au pôle sud, Al Ciddé fût recueilli mourrant de faim à côté d'une montagne de surgelés inutilisables par un couple de manchots " empereurs ".
Ces aimables palmipèdes le gavèrent de kril super-énergétique ce qui explique sa répulsion actuelle pour les crevettes.
Mais il a gardé, dans son coeur pourtant glacé, une grande tendresse pour ces oiseaux nageurs à la bipèdie confondante.
Depuis il les peint avec vénération (sinon pour quoi faire ?) et un soin extrème ; n'étant pas très doué, on dit de lui qu'il travaille avec des moufles ou qu'il peint comme un pied.

 

Les oeuvres d'Al Ciddé.

 

Plaisanteries faciles, c'est vrai qu'il n'est pas un virtuose mais l'amour de son sujet lui permet de reculer ses limites jusqu'au cercle antarctique où ses parents adoptifs apprirent son existence en regardant une revue d'art maculée abandonnée, après usage, par un scientifique constipé et négligent.
Ils entreprirent aussitôt le long et dangereux voyage entre les innombrables chaluts, les sacs plastiques et les orques voraces ; chanceux, ils arrivèrent juste à temps pour le vernissage.
Ce fût une scène incroyable quand, dans une Fondation Gellipane noire de monde, le couple migrateur débarqua exténué, inondant le plancher d'eau verte et d'algues humides.

 

Entre pingouins on se comprend.

 

A leur vue, Al Ciddé se mit à pleurer et ne pût que murmurer faiblement :
" Maman, papa !" tandis que les oiseaux claquaient joyeusement du bec ; l'émotion était à son comble et les larmes, comme les cacahouettes, trop salées. Tous les autres pingouins présents applaudissaient à tout rompre les appendices.

 

Le long voyage, les retrouvailles mouillées et la peinture fraîche (mais pas gelée).

 

 

La visite d'atelier

 

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