L'art plouc, c'est "
la terre et les morts " dirait Charles au nom prédestiné, c'est
la boue qui nous colle aux chaussures et pour e-lustrer ce propos,
rien de tel qu'un petit tour à la Fondation Gellipane où sont exposés
trois aindigènes républicains, un sculpteur, Armand
Treuil, un peintre de chevalets*, Lapinchaux
et un installationiste* néo-rural, le chevalier
Fernand.
C'est alors qu'intervint
Monsieur Plus (manipulé, nous le découvrirons trop tard, par Vil
de Lyon) pour nous conseiller vivement d'exposer aussi le sieur
Gastrau qui ne déparerait pas cette constellation d'allumés.
Une étoile de plus à notre firmament artistique.
* Monsieur Plus :
Celui qui veut toujours en mettre (mais où, grand dieu ?) plus en
bousculant l'ordre déjà établi.
Vous y conctaterez que
l'art plouc, s'il est incontestablement indigène, n'est pas plus
indigent, ni indigeste qu'un autre.
* chevalets : Sorte
de petit cheval rustique, a pratiquement disparu.
* installationiste : Qui fait des installations.
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